Nuisibles
Les désagréments causés par les nuisibles dans la toiture vont des bruits incommodants à la désagrégation progressive du toit. Apprenez à identifier ces intrus afin de déterminer le meilleur moyen de les déloger.
Les insectes dévoreurs de toiture
Ils creusent des galeries dans les colonnes et les planches. À l’état larvaire, ils vivent dans la charpente, laquelle constitue également leur garde-manger. Les espèces fréquemment rencontrées sont :
- Les lyctus : ces insectes volants raffolent des charpentes en bois tropicaux. Ils se développent discrètement en scellant les ouvertures de leurs tunnels, rendant la constatation de leur présence difficile ;
- Les vrillettes : elles s’attaquent aux structures anciennes et humides. Les essences de bois qu’elles préfèrent sont le chêne et l’orme. Par rapport à ses congénères, la vrillette n’est pas un grand destructeur ;
- Les termites : voraces, elles apprécient l’obscurité des combles. Les ravages de ce type de fourmi déstructurent le bois.
Les différentes sortes d’animaux qui envahissent la toiture
Les combles constituent un milieu favorable pour installer un nid. Cela ne concerne pas seulement les insectes. Certaines colonies constituées en essaims sont attirées par la sécurité que procure votre toiture. Ainsi, il est courant de rencontrer une ruche d’abeilles dans le grenier si celui-ci présente une ouverture permanente vers l’extérieur.
Un système d’aération défectueux peut être facilement franchi par des rongeurs. Il faut dire que ces derniers sont extrêmement agiles pour l’escalade. La fouine est capable de détruire votre isolation en laine de verre. Le loir incommode les oreilles avec son vrombissement caractéristique. Les excréments des rats sont nocifs pour l’homme.
Enfin, faites attention aux oiseaux. Certes, ils ne s’intéressent pas au bois comme les abeilles. Cependant, leurs nids risquent de perturber la ventilation de votre maison ou de déformer les conduits de vos gouttières. Notez également que certains volatiles peuvent être porteurs d’agents pathogènes pour l’homme.